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Quid de votre assurance hospitalisation lors du départ à la retraite ?

19 janvier 2023
assurance hospitalisation – employeur – assurance collective – pension

Vous avez une assurance hospitalisation via votre employeur et vous êtes sur le point de prendre votre pension ? L’assurance prendra normalement fin à ce moment-là. Vous pouvez soit rester auprès de cet assureur si vous payez vous-même la prime soit rechercher une alternative. Voyons ensemble quel est le meilleur choix. 

Trois options d'assurance hospitalisation lors de votre départ à la retraite

L’assurance hospitalisation payée par votre employeur est un très beau cadeau. Que se passe-t-il lorsque l’âge de la pension approche ?

Trois options s'offrent à vous. Souhaitez-vous rester chez votre assureur actuel ou passer à une autre formule ?

Option 1 : Souscrire un nouveau contrat auprès de l’assureur collectif

L’assureur est tenu de vous permettre de rester assuré(e) chez lui, par le biais d’une police individuelle. Une seule condition : avant de prendre votre pension, vous avez été affilié(e) à une assurance hospitalisation pendant au moins deux ans sans interruption.

L’assureur vous propose alors un nouveau contrat, mais vous conservez une couverture « identique ». C'est le cas si rien ne change au niveau du choix de la chambre (particulière ou commune), au niveau de la formule de remboursement (intervention dans les frais réels ou sur la base du remboursement INAMI) et au niveau des règles applicables aux frais ambulatoires avant et après l'hospitalisation ainsi que des frais ambulatoires en cas de maladie grave (indemnisée ou non).

En règle générale, vous disposez alors d'un contrat de très grande qualité et ce, pour le reste de vos jours, puisque l’assureur ne peut en principe pas le résilier. Mais la prime qui vous sera réclamée risque toutefois d’exploser. Vous paierez en effet la même prime que celle qui est réclamée à une personne de votre âge qui souscrit à ce moment-là le même contrat en tant que nouveau client auprès de cet assureur.

Cependant, si vous développez une maladie grave après avoir souscrit votre contrat d’assurance auprès de cet assureur (p. ex. un diabète non traité ou une obésité sévère), il ne peut utiliser cet argument pour limiter la couverture ou vous réclamer une prime plus élevée qu’à un autre assuré.

Option 2 : Rester affilié(e) dans l’assurance collective

Certains contrats d’assurance collective stipulent que vous pouvez simplement rester affilié(e). En principe, la couverture reste alors identique, même si vous avez déjà eu une maladie grave.

En ce qui concerne la prime, c'est généralement l’option idéale : vous ne paierez souvent qu'une fraction de la prime qui vous serait réclamée pour un contrat individuel avec une couverture similaire.

Étant donné que vous continuez à bénéficier de l’assurance collective, il ne s’agit pas d’une protection à vie. Si votre ancien employeur fait faillite ou décide de résilier l’assurance collective, vous vous retrouvez sans assurance hospitalisation. C’est l’une des raisons pour lesquelles nous déconseillons de rester dans l’assurance collective.

Option 3 : Passer chez un autre assureur

Vous pouvez cependant aussi souscrire un contrat individuel auprès d'un autre assureur. L’offre est vaste puisque les assureurs privés et les mutualités proposent ce type de contrat.

Avant de souscrire une telle assurance, vous devrez plus que probablement remplir un questionnaire médical (et éventuellement passer un examen médical par la suite). S'il s’avère que vous avez déjà eu une maladie grave, vous risquez de devoir payer un supplément à la prime de base ou de bénéficier d’une couverture plus restreinte (p. ex. sans remboursement des suppléments pour une chambre particulière ou sans couverture en cas d'hospitalisation due à cette maladie). Et si votre situation s’aggrave, l’assurance peut même vous être refusée.

Cela ne risque toutefois pas d’arriver si vous vous affiliez à la Mutualité socialiste du Brabant puisque celle-ci ne vous demandera pas de compléter le moindre formulaire. Tout ce que vous risquez en cas de maladie préexistante est une couverture plus limitée durant les trois premières années.
Et tant que vous n’avez pas encore 65 ans, tout refus pour cause de maladie chronique ou de handicap est interdit.

Dans notre comparateur des assurances hospitalisation, nous comparons ce type de contrats individuels. Nous indiquons quels contrats sont globalement de bonne qualité, tant d'un point de vue technique que sur la base de nos enquêtes de satisfaction de la clientèle. Nous avons non seulement examiné la couverture en cas d’hospitalisation, mais aussi pour les frais ambulatoires avant et après l’hospitalisation et ceux en cas de maladie grave. Certains assureurs groupe tels qu’Allianz et AXA n'ont pas été pris en compte car ils ne proposent plus de contrats individuels au grand public.

Vous trouverez probablement un contrat moins cher si vous vous contentez d’une couverture valable uniquement pour une chambre à deux lits ou une chambre commune. Les différents contrats proposés par les mutualités offrent un bon rapport qualité-prix.

La prime mentionnée reste évidemment une prime de base. S'il s’avérait que vous aviez déjà eu une maladie grave, vous risqueriez finalement de payer plus auprès d'un assureur privé (ou de bénéficier d'une couverture plus restreinte). Sur ce plan, les mutualités offrent de meilleures conditions. En règle générale, elles refusent uniquement de rembourser les suppléments facturés en chambre particulière pendant maximum cinq ans. Si vous souscrivez une assurance hospitalisation auprès d'une mutualité, vous devrez aussi vous affilier à l’assurance-maladie légale.

Comment faire le bon choix ?

Nous vous accompagnons pas à pas pour vous aider à faire le bon choix.