Comment choisir son poêle à pellets?

Les poêles à pellets connaissent un franc succès. Pour un prix raisonnable, ils apportent du confort à la maison. De plus, ils offrent plus de confort d'utilisation que les poêles à bois.

Avec un réservoir plein, un poêle à pellets peut brûler entre une demi-journée à plusieurs jours, selon le type de poêle, la taille de la pièce à chauffer, l’isolation de l’habitation, etc. Cela signifie que vous pouvez réduire votre utilisation de chauffage central en mi-saison et le diminuer un peu en plein hiver. De plus, le combustible (pellets) est assez bon marché et le bilan CO2 est bien meilleur que celui du gaz ou du mazout, du moins tant que les pellets portent le label PEFC ou FSC.

Il faut évidemment savoir qu'un poêle à pellets nécessite un certain investissement et parfois quelques aménagements dans la maison (cheminée ou tuyau d'évacuation, prise de courant à proximité).

Afin de pouvoir bénéficier d’un maximum d'économies d'énergie et de confort, il est important que vous choisissiez un appareil adapté à vos besoins. Les réponses aux questions ci-dessous vous aideront à opérer le bon choix.

• Comment fonctionne un poêle à pellets?
• Quelles options choisir pour un poêle à pellets ?
• Comment installer un poêle à pellets ?
• Où acheter un poêle à pellets ?
• À quelle fréquence faut-il recharger un poêle à pellets ?
• Peut-on chauffer une maison entière avec un poêle à pellets ?
• Quelle puissance pour votre poêle à pellets ?
• Combien coûte un poêle à pellets ?
• Un poêle à pellets est-il sûr ?
• Un poêle à pellets est-il écologique ?
• Quel entretien pour un poêle à pellets ?
• Poêle à pellets ou à bois ?

Contrairement à un poêle à bois, où vous devez vous-même ajouter des bûches, un poêle à pellets est beaucoup plus sophistiqué dans son fonctionnement.

1. Les pellets sont stockés dans un réservoir.
2. Une vis sans fin à entraînement électrique alimente la chambre de combustion en pellets de manière dosée.
3. Les pellets s'enflamment grâce à la combinaison d'une résistance ou d'une bougie de préchauffage électrique et de l'air chaud qui est pulsé sur eux.
4. Dans la plupart des modèles, un ventilateur souffle la chaleur dans la pièce pour la disperser plus rapidement.
5. Les gaz de combustion sont évacués à l'extérieur par un ventilateur.
6. Parfois, une alimentation en air frais distincte est prévue, l'air provenant directement de l'extérieur pour éviter que le poêle n'absorbe trop d'air dans la pièce. Ce tuyau peut être monté séparément du conduit de cheminée ou les deux peuvent être montés dans un tuyau concentrique à double circulation.

 

Si vous souhaitez acheter un poêle à pellets, vous aurez l’embarras du choix. L'espace occupé par le poêle et l'aspect ou le design de l'appareil jouent sans aucun doute un rôle. Mais vous devez également tenir compte des critères de sélection suivants.

Tous les poêles à pellets sont équipés d'un thermostat qui permet de régler la température souhaitée dans la pièce. Le poêle brûlera ensuite jusqu'à ce que la température souhaitée soit atteinte. Il se remet en marche lorsque la température de la pièce a baissé.

La plupart des modèles peuvent également être connectés à une sonde d'ambiance (avec ou sans fil) pour mesurer la température à un autre endroit de la pièce où se trouve le poêle, ou même dans une autre pièce.

Les poêles à pellets sont disponibles dans une grande variété de matériaux. Le matériau déterminera la façon dont le poêle émettra et distribuera sa chaleur, ainsi que le prix de l'appareil.

La fonte a besoin de plus de temps pour absorber la chaleur, mais elle la restitue ensuite pendant longtemps, même après l'extinction du poêle.

Avec un poêle en acier, vous pouvez chauffer une pièce très rapidement, mais dès qu'il est éteint, il cesse également de diffuser la chaleur très rapidement.

Certains poêles en acier, pour compenser le fait qu'ils refroidissent rapidement, sont parachevés en pierre sur leur partie supérieure et/ou ont des briques réfractaires pour stocker la chaleur. Ainsi, ces poêles peuvent diffuser leur chaleur rapidement après leur allumage et, grâce à l'inertie des éléments réfractaires (brique, marbre, stéatite ou autre pierre), ils peuvent également diffuser leur chaleur longtemps après leur extinction.

Avec la convection naturelle, l'air de la pièce se réchauffe naturellement au contact du poêle. Cette convection peut être accélérée par un ventilateur intégré au poêle.

En outre, la chaleur peut se propager par rayonnement. Pour des raisons de sécurité, il est limité aux parois des poêles traditionnels et est optimisé pour les poêles équipés de matériaux réfractaires (en finition supérieure ou dans un bloc qui stocke la chaleur). Dans ce cas, le poêle chauffe le matériau réfractaire qui va ensuite rayonner la chaleur et la diffuser doucement sans brasser l'air. Un niveau de confort plus élevé est souvent attribué à ce type de chaleur. Il n'y a pas non plus de bruit de ventilateur.

Ainsi, si vous souhaitez chauffer une pièce rapidement en cas de besoin et pendant de courtes périodes, il est préférable de choisir un poêle en acier sans matériaux réfractaires et à convection mécanique accélérée.

Si, par contre, vous avez l'intention de faire brûler votre poêle automatiquement quelques heures par jour pour chauffer votre salon et les pièces adjacentes, et que vous souhaitez conserver une certaine chaleur résiduelle le matin, il est préférable de choisir un poêle en fonte ou un poêle en acier avec des matériaux réfractaires.

Un poêle à pellets peut faire beaucoup de bruit lorsque le ventilateur fonctionne. Par conséquent, demandez à l'entendre en fonctionnement avant de confirmer un achat.

La plupart des modèles de milieu et de haut de gamme vous permettent d'arrêter temporairement le ventilateur. Dans ce cas, la dissipation de la chaleur se fait uniquement par convection naturelle. Ceci est particulièrement intéressant dans les pièces où un chauffage rapide est nécessaire, comme dans les maisons moins bien isolées, et vous pouvez alors passer à un fonctionnement silencieux suffisant pour maintenir la température.

Le fait de souffler de la chaleur avec un ventilateur peut aussi parfois gêner les personnes particulièrement sensibles aux courants d'air. C'est pourquoi certains modèles de la gamme supérieure fonctionnent uniquement sur la base de la convection naturelle. Il s'agit généralement de modèles beaucoup plus lourds qui peuvent très bien retenir la chaleur en raison de leur inertie.

Avec un poêle à pellets, selon le modèle, vous pouvez régler la température souhaitée et l'heure à laquelle le poêle doit commencer et arrêter de brûler.

En général, vous pouvez également définir un programme quotidien et/ou hebdomadaire pour un poêle à pellets. Ces programmes déterminent la puissance, la température et la vitesse de fonctionnement du ventilateur pour distribuer la chaleur dans la pièce. De cette manière, vous pouvez également chauffer la pièce en question à l'avance, par exemple juste avant de vous lever le matin ou de rentrer le soir.

La programmation se fait sur un panneau de commande électronique situé sur le poêle lui-même ou à l'aide d'une télécommande. L'un est plus raffiné que l'autre.

Une précision encore : Certains poêles redémarrent automatiquement après une panne de courant, d'autres doivent être rallumés par vous-même.

Certains poêles à pellets peuvent même être contrôlés via une application sur votre smartphone. Cette programmation électronique peut être présente de série sur le poêle ou être ajoutée a posteriori, même sur les anciens modèles. Par exemple, il peut être utile d'ajuster le réglage du poêle si vous rentrez un peu plus tôt ou plus tard que prévu.

Etant donné que le fabricant ne peut pas savoir combien d'heures le poêle brûlera par jour, il donne l'autonomie en un nombre d'heures d'autonomie, soit à la puissance maximale, soit à la puissance minimale. Ainsi, pour chaque appareil, deux durées sont indiquées.

Vérifiez toujours la facilité d'utilisation. De nombreux poêles vous obligent à soulever le sac de pellets assez haut pour pouvoir les verser. En général, il est préférable de verser d'abord les pellets dans une pelle à pellets métallique. Sinon, ils risquent de se retrouver un peu partout. Un modèle belge dispose d'une fente rabattable à mi-hauteur pour le remplissage du réservoir de pellets. Vous ne devez alors pas soulever le sac ou la pelle à pellets aussi haut puisque le réservoir est situé en partie basse de l’appareil.

Si vous devez tout de même remplir les pellets par le haut, veillez à vérifier que des dispositifs de protection (souvent une grille à mailles fines) est prévue sur le dessus de l’appareil afin d’éviter que des pellets ne tombent pas dans des endroits indésirables lors du chargement.

     

Un appareil ouvert tire son oxygène de la pièce où il est installé pour la combustion.

Un appareil fermé, c'est-à-dire avec une chambre de combustion étanche, dispose d'un tube séparé par lequel l'air nécessaire à la combustion est apporté directement de l'extérieur. Dans une maison étanche, comme une nouvelle construction ou une maison entièrement rénovée, un appareil étanche est indispensable..

Le panier du brûleur doit être nettoyé régulièrement. Certains modèles sont équipés d'un système de nettoyage automatique à cet effet. D'autres ont une poignée que vous devez déplacer d'avant en arrière plusieurs fois pour faciliter le nettoyage.

Vous pouvez souvent retirer le bac à cendres, ce qui est pratique. Si ce n'est pas le cas, vous devrez systématiquement avoir recours à l'aspirateur.

Un poêle à pellets est très lourd. Assurez-vous que le sol peut en supporter le poids.

Laissez également une distance suffisante par rapport au mur et au plafond.

En outre, un tuyau d'évacuation est nécessaire pour évacuer les gaz de combustion vers l'extérieur, et parfois aussi un tuyau pour fournir de l'air frais afin d'assurer une combustion correcte dans l'appareil. Les deux tuyaux peuvent être séparés ou incorporés dans un double tuyau concentrique.

Dans le cas des poêles à pellets, un petit diamètre (80 mm) pour la sortie des gaz de combustion est normalement suffisant. Toutefois, si vous travaillez à travers la cheminée, il est recommandé dans la plupart des cas de prévoir un percement de la cheminée avec un tuyau d'un diamètre supérieur à 80 mm. C'est particulièrement vrai si la cheminée a une hauteur supérieure à 5 m.

Dans le cas de tuyaux doublement concentriques (pour l'alimentation en air et l'extraction des gaz de combustion), le diamètre minimum est de 130 à 150 mm.

Dans tous les cas, l'objectif est de garantir un tirage contrôlé. Cela permet d'améliorer la sécurité, mais aussi d'éviter un bruit trop important dans la chambre de combustion de l'appareil. Cela évite également que la combustion dans le poêle ne soit pas perturbée par des refoulements de gaz de combustion.

Tant les magasins de bricolage que les revendeurs professionnels proposent des poêles à pellets.

Les appareils des magasins de bricolage sont généralement les moins chers. Vous pouvez les trouver pour moins de 1 000 € et généralement jusqu'à 3 000 €. Le nombre de modèles disponibles est plutôt limité et leur design est plutôt sobre. En termes de matériaux, l'acier est le principal choix, tandis que les options de contrôle et de programmation des poêles d'entrée de gamme ne sont pas aussi étendues.

La plupart des enseignes de bricolage proposent de vérifier l'installation par le bricoleur et de faire mettre en service l'appareil par un professionnel. Parfois, cette opération est incluse dans le prix de l'appareil.

La gamme professionnelle est plus étendue avec un plus grand choix de matériaux pour la finition, comme une combinaison d'acier et de céramique, de fonte, de verre ou de marbre. Vous trouverez également toutes sortes de formes : la forme classique rectangulaire ou cylindrique, le cube, la pyramide. Il existe même des modèles à suspension et des modèles très fins d'une profondeur de seulement 25 cm, ce qui peut être intéressant lorsque l'espace est limité. Il existe également toutes sortes d'extras : des modèles dits « canalisables » ou des poêles à pellets hydro ou encore des modèles pouvant fonctionner avec plusieurs combustibles.

Bien entendu, les distributeurs professionnels procèdent systématiquement à l'installation, au réglage et à la mise en service de l'appareil. Ce service est parfois inclus dans le prix ou encore facturé séparément. Vous pouvez généralement tabler sur un prix compris entre 250 et 550 euros en moyenne (+ TVA).

La puissance utilisée (maximale ou réduite) et la taille du réservoir à pellets déterminent en grande partie l'autonomie du poêle, c'est-à-dire la durée pendant laquelle il peut brûler sans se recharger en pellets.

À la puissance maximale, les poêles de notre dernier test consommaient environ 1,5 à 2 kg par heure, et seulement la moitié à une puissance plus faible.

La plupart des réservoirs à pellets ont une taille d'environ 15 kg, ce qui correspond au contenu d'un sac de pellets. Les réservoirs plus grands peuvent contenir 40 kg soit presque 3 sacs de pellets.

Plus précisément, les poêles à pellets d'une capacité allant jusqu'à 10 kW peuvent brûler pendant environ 10 à 50 heures sans avoir besoin d'être rechargés. Vous pouvez donc facilement tenir plusieurs jours. La taille du réservoir jouera un rôle important à cet égard.

Parmi les poêles à pellets, vous trouverez une gamme spécifique de poêles qui peuvent être raccordés à un système de ventilation pour chauffer plusieurs pièces, voire toute la maison.

En moyenne, vous devez vous attendre à payer 200 à 250 euros par ventilateur supplémentaire et par tuyau isolé de 10 m de long. Les modèles dits canalisables comportent déjà des ventilateurs supplémentaires intégrés, ce qui explique la différence de prix par rapport aux appareils comparables non canalisables.

Il existe également des poêles à pellets qualifiés d’hydro qui chauffent de l'eau et la font passer dans un circuit de tuyaux qui alimentent les radiateurs de la maison, tout comme un système de chauffage central classique. Ces modèles « hydro » sont nettement plus chers. Vous pouvez les trouver à partir de 5 000 euros.

La plupart des appareils ont une capacité comprise entre 4 et 20 kW ou plus.

Les appareils destinés à chauffer une seule pièce - qui sont la majorité - ont une capacité maximale (nominale) de 10 kW au maximum. En règle générale, vous avez besoin d'une puissance maximale de 1 kW pour 20 m³ d'espace à chauffer. Cela équivaut à une puissance d'environ 1 kW par 8 m² de surface au sol. En général, cependant, le poêle fonctionnera à la puissance maximale uniquement pour démarrer ou pour fournir une chaleur suffisante par temps très froid. Le reste du temps, il pourra fonctionner à un niveau de puissance inférieur.

Les poêles à pellets qui peuvent chauffer plusieurs pièces ont une puissance maximale de 10 à plus de 20 kW. L’installation comprend également des tuyaux par lesquels l'air chaud ou l'eau chaude (dans ce dernier cas par des radiateurs) est distribué. D'où, parfois, la désignation « air » ou « hydro ». Vous pouvez envisager ce type de poêle dans un nouveau bâtiment doté d'une excellente isolation ou si votre chaudière doit être remplacée.

Vous pouvez également choisir une chaudière à pellets avec silo pour chauffer une maison entière.

Outre le prix d'achat, les coûts d'installation et d'entretien sont également à prendre en compte.

Dans les magasins de bricolage ou les magasins spécialisés

Les poêles à pellets des magasins de bricolage ou des grandes chaînes de distribution sont souvent les moins chers. Vous les trouverez généralement entre 1 000 et 3 000 euros (TVA comprise). Vous devrez payer plus cher dans les magasins spécialisés, en fonction des matériaux utilisés et de leur finition, de leur forme et de leurs possibilités de programmation. On y commence souvent à partir de 1 400 €. Pour les modèles haut de gamme, vous devrez débourser jusqu'à 5 000 € et plus, surtout si vous choisissez un poêle capable de gérer plusieurs combustibles.

Pour un poêle hydro, vous pouvez vous attendre à payer entre 3 000 et 8 000 € (comptez 1 000 € de plus pour l'installation des tuyaux et du réservoir d'eau chaude).

Primes ?

La région wallonne accorde une prime aux familles qui installent un poêle à pellets : de 250 à 1 500 euros, en fonction du revenu familial.

En Région de Bruxelles-Capitale, il n'y a pas de prime pour un poêle à pellets.

En Flandre, il n'y a pas de prime pour un poêle à pellets (autre qu'une chaudière à pellets qui peut être éligible à la prime à la rénovation).

Combien coûte l'installation d'un poêle à pellets ?

Il est préférable de confier l'installation d'un poêle à un professionnel. Attendez-vous à payer entre 250 et 500 €, parfois plus, en fonction de la complexité de l'installation. Vous achetez un poêle dans un magasin de bricolage ? Dans ce cas, n'oubliez pas que vous devez vous charger vous-même de l'installation et des raccordements.

Si vous faites installer le poêle par un professionnel dans un logement de plus de 10 ans, vous avez droit à un taux de TVA réduit de 6 %. Si vous installez le poêle vous-même, un taux de TVA de 21 % s'applique dans tous les cas.

Le prix des pellets

Si l'on observe l'évolution du prix des différents combustibles sur une longue période, on constate que le prix des pellets se rapproche souvent de celui du fioul et du gaz. Il convient de noter que le prix des pellets ne fluctue pas beaucoup - en 15 ans, le prix des pellets ne s’est pas écarté de plus de 15%, à la hausse ou à la baisse, de son prix moyen - ce qui contraste fortement avec ce qui se passe parfois avec les prix du gaz et du mazout.

De nombreux consommateurs s'intéressent aux poêles à pellets pour remplacer ou compléter le chauffage central, afin d'atténuer la flambée des prix de l'énergie. C'est notamment le cas si, en basse saison, ils ne chauffent que l'espace de vie le plus important de la maison et évitent ainsi de devoir allumer le chauffage central. C'est généralement l'économie la plus importante. Bien entendu, les économies sont d'autant plus importantes à l'heure où les prix du gaz et du mazout s'envolent.

D'ailleurs, sachez que vous pouvez commander des pellets sur notre plateforme énergie.

Vers notre plateforme énergie

Contrairement à un poêle à bois, que vous devez laisser s’éteindre, vous pouvez éteindre vous-même un poêle à pellets. Ce n'est pas sans importance au moment d'aller se coucher, par exemple.

Sachez également qu'il existe des modèles fermés, avec une chambre de combustion hermétiquement fermée, qui ne puisent pas l'air (l'oxygène) dans la pièce où le poêle est installé mais directement dans l'air extérieur. Ceci est d'autant plus important dans les habitations étanches à l'air, comme les nouvelles constructions ou les maisons entièrement rénovées.

Vous pouvez également réduire les risques en tenant compte des éléments suivants.

Laissez une distance suffisante

Laissez une distance suffisante entre le poêle ou les tuyaux et les murs, le sol et le plafond. Sinon, vous devez les protéger suffisamment pour éviter qu'ils ne chauffent, avec le risque d'être endommagés ou même de prendre feu. Il est important de suivre attentivement les instructions du manuel du fabricant.

Protégez-vous

Protégez-vous lorsque vous touchez le poêle. Certaines parties du poêle à pellets doivent pouvoir être saisies sans se brûler, comme la poignée de porte ou le couvercle du réservoir à pellets. La température maximale de ces pièces dépend du matériau utilisé. Si ces parties peuvent devenir trop chaudes, le fabricant est tenu de prévoir une poignée amovible devant la porte (afin que la poignée et le poêle ne deviennent pas chauds en même temps) ou au moins un gant thermorésistant.

Interruption automatique en cas de cheminée bouchée

Vérifiez si le poêle est équipé d'un dispositif d'arrêt automatique en cas d'obstruction totale ou partielle de la cheminée. Si le poêle ne s'arrête pas automatiquement, il existe un risque d'explosion ou de suffocation pour les occupants en raison de l'accumulation de gaz de fumée. Dans notre test de 2015, les résultats ont été désastreux : seul un appareil sur trois a obtenu un bon score dans notre test de sécurité. Cinq des dix-sept modèles ne s'éteignaient même pas lorsque la cheminée était fermée ! Entre-temps, le marché semble avoir rattrapé son retard : les appareils de notre dernier test étaient tous conformes aux nouvelles normes entrées en vigueur en 2018.

Les pellets sont de petits cylindres de déchets de bois généralement compressés. Parfois, les pellets proviennent de forêts gérées durablement, où les arbres abattus pour la production de pellets sont remplacés par de nouveaux. De cette manière, le bilan de CO2 reste équilibré.

Si vous pouvez utiliser un poêle à pellets pour réduire la nécessité d'utiliser le chauffage central au mazout ou au gaz, vous pouvez également réduire vos émissions de CO2.

La combustion des poêles à pellets atteint également un haut niveau d'efficacité.

Dans un passé qui n’est pas si lointain, la combustion des poêles à pellets était parfois moins bonne. Par exemple, lors de nos tests en laboratoire en 2015, nous avons constaté qu'il y avait des lacunes au bas de la porte, juste en dessous de la partie vitrée, sur de nombreux modèles. Cet apport d'air permet à la vitre de rester propre plus longtemps, mais perturbe la combustion des pellets. Et une combustion incomplète réduit l'efficacité du poêle et produit des gaz de combustion plus nocifs comme le monoxyde de carbone (CO). Lors d'un test plus récent, tous les appareils testés ont satisfait à la nouvelle norme en matière d’émissions de CO, de particules et de composés organiques volatils (COV).

Enfin, l'émission de particules par la combustion des pellets est relativement faible, et en tout cas beaucoup plus faible que celle d'un poêle à bois. Lors de notre dernier test de poêles à pellets en 2018, ces émissions se sont révélées trois fois inférieures au seuil recommandé par l'Agence européenne pour l'environnement. Les poêles à pellets ont fait de grands progrès dans ce domaine ces dernières années. Lors de nos tests, ils ont émis jusqu'à quatre fois moins de particules que les poêles à bois.

Les fabricants de poêles à pellets recommandent de retirer les cendres de l'appareil au moins une fois par semaine. Vous pouvez souvent retirer le bac à cendres, ce qui est pratique. Avec d'autres modèles, vous devrez sortir l'aspirateur.

Le panier du brûleur doit être nettoyé régulièrement. Certains fabricants recommandent même de le faire après chaque utilisation. En général, vous devez retirer cet élément pour le nettoyer. D'autres modèles intègrent un système manuel, comme un levier que vous devez actionner plusieurs fois, ou même un système de nettoyage automatique, ce qui augmente la facilité d'utilisation.

L'échangeur de chaleur, qui sert à libérer la chaleur via un ventilateur ou à transférer la chaleur à l'eau pour les radiateurs, doit être nettoyé tous les quinze jours environ.
En plus de l'entretien périodique, un entretien annuel complet est recommandé. Ensuite, vous devez aspirer soigneusement toutes les parties du poêle : la chambre de combustion et surtout l'échangeur de chaleur et les parties autour du ventilateur. Il est recommandé de nettoyer également la cheminée et le conduit de fumée. Pour ce faire, vous devez pouvoir déplacer le poêle et avoir accès à la cheminée.

Un poêle à bois est souvent loué pour l'atmosphère qu'il crée dans la maison et la belle flamme qu'il procure. Et vous n'avez pas besoin d'électricité pour cela. Mais la comparaison entre les poêles à pellets et les poêles à bois est souvent en faveur des premiers.

La combustion des pellets est plus efficace en raison de leur taille standardisée et de leur teneur en humidité constante. Lors de nos précédents essais de pellets, le taux d'humidité est toujours resté inférieur à 10 % ; en moyenne, il était à peine de 6,8 %. Les bûches destinées à un poêle à bois classique doivent sécher pendant un an et demi à deux ans pour atteindre un taux d'humidité inférieur à 18 %. C'est le seuil à partir duquel le bois est utilisable. Ce taux d'humidité, qui est donc trois fois plus élevé, entraînera une moins bonne combustion.

Les poêles à bois récents dotés d'un système de combustion fermé - où l'oxygène n'est pas puisé dans la pièce où ils sont installés mais dans l'air extérieur - atteignent un rendement compris entre 60 et 85 %, selon une étude européenne. Les poêles à pellets fermés atteignent facilement 85 à 95 %.

Avec un poêle à bois, il n'y a pas de thermostat. Les poêles à pellets, en revanche, sont tous équipés d'un thermostat et, de plus en plus souvent, d'une sonde d'ambiance qui mesure la température actuelle ailleurs dans la pièce et adapte ainsi le fonctionnement des poêles à la température souhaitée. Dès que ce seuil est atteint, le poêle à pellets interrompt ou réduit son fonctionnement. Cela garantit une meilleure régulation de la température.

Couper les bûches, les transporter, les stocker et les apporter au poêle ou à la cassette à chaque utilisation : c'est un travail parfois fastidieux.

Les pellets sont généralement disponibles en sacs de 15 kg. En même temps, la plupart des poêles à pellets disposent d'un réservoir intégré de 10 à parfois 40 voire 45 kg. Dans tous les cas, il est pratique d'avoir un réservoir dans lequel on peut verser un sac entier. Avec une consommation moyenne de 2 kg par heure à pleine puissance et de la moitié à puissance réduite, on peut s'attendre à une consommation de 3 à 4 kg en mi-saison (de mi-septembre à fin octobre et de mi-mars à fin avril) et d'environ 10 à 12 kg par jour en pleine saison de chauffe (de mi-novembre à mi-mars). Avec un réservoir moyen de 20 kg, vous devrez faire le plein tous les 5 jours pendant la basse saison et tous les 2 jours environ pendant la saison de chauffe. Avec un double réservoir de 40 kg, ce sera respectivement tous les 10 et 4 jours. Un réservoir plus grand offre donc une plus grande facilité d'utilisation.

Avec les poêles à bois, vous devez enlever les cendres de la grille avant chaque nouvelle utilisation et souvent vous devez aussi vider le tiroir à cendres car il est plein après une seule utilisation. C'est moins le cas avec les poêles à pellets. Les fabricants de poêles à pellets recommandent de retirer les cendres de l'appareil toutes les semaines. Le panier du brûleur doit également être nettoyé régulièrement.

Les poêles à pellets offrent de plus en plus de possibilités en termes de programmation et de connectivité. Les modèles professionnels haut de gamme sont parfois même équipés d'une télécommande que vous pouvez emporter partout et qui peut servir de thermostat dans une autre pièce que celle où se trouve le poêle. Certains poêles peuvent être facilement contrôlés via un écran tactile distinct, avec des menus intuitifs sur un boîtier externe ou via une application sur votre smartphone.

En outre, vous pouvez en reporter la mise en marche par rapport au programme prévu, si nécessaire à distance, si votre emploi du temps quotidien change. Cela peut être utile, par exemple, dans le cas d'une résidence secondaire. Si vous décidez à la dernière minute de passer un week-end en bord de mer ou dans les Ardennes, vous pouvez vous assurer à l'avance que l'endroit sera confortablement chauffé au moment de votre arrivée.

Les poêles à pellets distribuent la chaleur non seulement par la circulation naturelle de l'air (convection), mais sont souvent aussi équipés d'un ventilateur pour diffuser la chaleur plus rapidement. L'inconvénient est qu'il peut parfois faire beaucoup de bruit.

Le pouvoir calorifique ou la valeur de combustion des pellets est supérieur de plus de 60 % à celui des bûches.

Avec un prix d'achat moyen pour le combustible, les coûts annuels s'élèveraient à environ 430 euros pour les bûches - à moins, bien sûr, que vous puissiez les obtenir gratuitement - et à environ 390 euros pour les pellets. Le chauffage avec un poêle à pellets est donc environ 10 % moins cher en termes de « combustible ».

Les poêles à bois sont parfois capables de chauffer plusieurs pièces, mais cela reste assez exceptionnel. Parmi les poêles à pellets, vous trouverez toutefois une gamme spécifique de poêles qui peuvent être raccordés à un système de ventilation pour chauffer plusieurs pièces, voire toute la maison.

Il existe également des poêles à pellets qualifiés d’hydro parce qu’ils chauffent de l'eau et la font passer dans un circuit de tuyaux qui alimentent les radiateurs de la maison, tout comme un système de chauffage central classique. Ces modèles « hydro »sont par contre nettement plus chers.